quinta-feira, 15 de março de 2012

Protestation Féministe: austérité agravent la vulnerabilité au sein du marché du travail et sociale des femmes

Activistes et mouvements sociaux dénoncent que les mesures néoliberales et d’austérité agravent la vulnerabilité au sein du marché du travail et sociale des femmes

A l’occasion de la Journée Internationale des Femmes (8 Mars), plusieurs activistes, groupes et mouvements sociaux dénoncent combien, en ces temps sombres d’austérité, les « réponses » néolibérales sont en train d’aggraver la vulnérabilité au sein du marché du travail et sociale des femmes.

Le document alerte sur le fait que ces mesures ont pour conséquence l’augmentation du chômage et de sa durée, de la précarité au sein du marché du travail, de l’inégalité salariale entre hommes et femmes, de la différenciation de genre au niveau des pensions et des retraites, aggravant de ce fait la dimension et les impacts de la pauvreté.

De plus, cette protestation féministe argumente que la diminution de l’investissement public comme, par exemple, les coupures budgétaires vérifiées dans le domaine de l’éducation et de la santé sexuelle et reproductive , le démantèlement de services et d’équipements de soutien aux enfants et aux personnes âgées, bien comme la marchandisation de l’accès à l’habitation ont et auront des effets sur la vie des femmes qui ne peuvent être sous-estimés. L’accroissement de leur vulnérabilité face à la violence de genre; l’attaque aux droits du travail ou aux droits conquis dans le domaine de la maternité et de la paternité sont également des préoccupations soulignés.

La situation tend, selon nous, à s’aggraver de par le collage culturel des femmes au domaine de la reproduction; par l’affirmation d’un courant de pensée qui cherche à imposer des valeurs qui reposent sur le “retour des femmes au foyer”; par des politiques familialistes et assistencialistes; par l’exclusion des femmes de la discussion publique critique sur la crise et la recherche de formes alternatives d’y faire face.

Ainsi, cette protestation féministe anti-austérité, qui est maintenant publiquement divulguer défend des politiques alternatives à l’austérité – des politiques de justice sociale, des politiques qui stimulent la création d’emplois, des politiques non discriminatoires , mais plutôt émancipatrices , qui garantissent des droits sociaux et des droits du travail , bien comme des chemins de développement économique et social. Autre revendication : la constitution d’audits citoyens aux dettes publiques et aux plans d’austérité et que celles-ci incluent une analyse de leurs reflets sur la vie des femmes.

Cette initiative a été lancée par la Coordination Portugaise de la Marche Mondiale des Femmes et par l’association portugaise féministe Union des Femmes Alternative et Réponse (UMAR) afin de recueillir des souscriptions nationales et européennes, individuelles et collectives. Elle compte déjà avec 127 souscriptions individuelles de 16 pays et de 61 souscriptions collectives de 18 pays. La souscription de ce document politique pourra être faite à travers de l’envoi d’un e-mail avec les données suivantes : (Souscriptions individuelles) : Nom, pays, moyen de contact préférentiel ; (Souscriptions collectives) Nom de l’organisation, pays, moyen de contact préférentiel , à l’ email mmmulherespt@gmail.com.

Protestation Féministe Anti - Austérité

Aux Citoyennes et aux Citoyens
Aux Parlements Nationaux
Aux Gouvernements des Pays de L’Union Européenne
Au Parlement Européen
À la Commission Européenne
À ONU Femmes , Agence des Nations Unies pour l’Égalité des Genres et l’Autonomisation des Femmes

En ces temps sombres d’austérité, nous dénonçons les “réponses” néolibérales qui aggravent la vulnérabilité des femmes sur le marché du travail et sociale. Ces mesures auront comme conséquence, pour beaucoup de personnes et, en particulier, pour les femmes, l’augmentation du chômage et de sa durée, de la précarité de l’emploi, de l’inégalité salariale entre hommes et femmes, de la différenciation de genre au niveau des retraites et des pensions. Face à cela, la dimension et les impacts de la pauvreté seront encore plus dévastateurs.

Nous protestons contre la diminution de l’investissement public comme, par exemple, les coupures budgétaires dans le domaine de l’éducation et de la santé sexuelle et reproductive ; contre le démantèlement de services et d’équipements de soutien aux enfants et aux personnes âgées, ou encore la marchandisation de l’accès à l’habitation. Nous ne sous-estimons pas les effets que ces mesures ont et auront sur la vie des femmes.

Nous alertons sur le fait que ces mesures d’austérité augmentent la vulnérabilité des femmes à la violence de genre, notamment en mettant en cause son autonomie économique.

Nous protestons contre l’aggravation des inégalités et contre l’attaque effectuée aux droits du travail, bien comme aux droits conquis dans le domaine de la maternité et de la paternité.

Nous dénonçons le fait que les problèmes liés à la situation des femmes au niveau familial, social et de l’emploi sont considérés comme secondaires, ou même disparaissent totalement, en période de crise.

Nous soulignons l’aggravation de l’inégalité dans les usages du temps des hommes et des femmes au sein de la famille, accentuant les stéréotypes culturels qui attribuent aux femmes la sphère de la reproduction, et éloignent les hommes de la responsabilisation matérielle et affective de prise en charge des enfants, des personnes âgées, de la famille.

Nous dénonçons la pensée néoconservatrice et « austéritaire » qui cherche à imposer des valeurs soutenant le « retour des femmes à la maison », en plus de politiques familialistes et « assistancialistes » de soumission des droits individuels à un modèle familial unique.

Nous protestons contre le discours binaire sur les femmes : d’un côté, les femmes comme agents décisifs pour l’économie familiale, de l’autre, l’exclusion de celles-ci du débat public critique sur la crise, notamment au niveau de la communication sociale, et dans la recherche de formes alternatives.

Nous soulignons une dimension oubliée des effets de la crise au niveau des personnes, créant des sentiments d’insécurité, peur du futur, dépression, isolement et la rupture des liens sociaux.

Nous alertons sur le climat de peur, d’insécurité et de désespoir qui prévaut et qui ne contribue en rien à la sortie de cette crise.

Nous alertons sur les mythes et les discours hégémoniques, complaisants et défaitistes, qui traitent les marchés financiers comme des instances « neutres » et « innocentes », qui tendent à légitimer les politiques actuelles d’austérité basées sur la concurrence, la maximisation et centralisation du profit, et rejettent toute responsabilité sociale.

Nous protestons contre les idées dominantes sur l’économie et le travail qui excluent de la sphère productive le travail des femmes exercé dans les espaces traditionnels, comme les usines, les bureaux, etc.

Nous dénonçons la double, parfois, triple discrimination, dont sont victimes les femmes transsexuelles, les femmes immigrantes, les femmes lesbiennes, les femmes porteuses d’handicap, femmes à qui sont encore niées les droits basiques de citoyenneté et qui sont directement atteintes par ces politiques régressives.

Nous protestons contre l’absence de contrôle de millions de personnes sur leurs propres conditions de subsistance.


NOUS DÉFENDONS
- La constitution d’audits citoyens des dettes publiques et des plans d’austérité, qui doivent inclure une analyse de leurs impacts sur la vie des femmes.
- Des politiques alternatives à l’austérité imposée – politiques de justice sociale, politiques de création d’emplois, politiques non discriminatoires mais émancipatrices, qui garantissent droits sociaux et droits du travail, et de nouvelles voies de développement économique et social.
- La promotion, au niveau politique et public, d’une démarche visant à rendre sa dignité au travail avec des droits dans tous les domaines de la vie.
- L’inclusion de la dimension de l’égalité de genre au sein de toutes les politiques publiques.
- Le soutien au développement d’alternatives économiques qui mettent le développement soutenable de la vie humaine, de l’environnement et du bien-être collectif au centre de l’organisation économique et territoriale.

NOUS NOUS ENGAGEONS
- À donner de la visibilité et à contribuer à la participation des femmes au sein des mouvements de contestation sociale face à une politique inhumaine et déshumanisante.
- À contribuer à la création d’instruments pour la représentation des mouvements de citoyens et de citoyennes, notamment de femmes, pour le scrutin critique, moral et démocratique des choix politiques et financiers.
- À inscrire des perspectives critiques qui, à l’opposé des discours dominants, établissent une relation étroite entre le fonctionnement des marchés et la démocratie.
- À dynamiser des réseaux sociaux, féministes et autres, dans le processus de divulgation, information et coopération de la problématique et lutte des femmes.
- À renforcer le féminisme en tant que processus actif pour le changement, dans le champ critique et stratégique, en lien avec d’autres mouvements sociaux.

Φεμινιστική Διαμαρτυρία Κατά της Λιτότητας

Το Ελληνικό Δίκτυο της Παγκόσμιας Πορείας Γυναικών προσυπογράφει τη φεμινιστική διαμαρτυρία κατά της λιτότητας της ΠΠΓ Πορτογαλίας και καλεί τις γυναίκες και τις γυναικείες οργανώσεις της χώρας να την υπογράψουν ατομικά ή συλλογικά στο e-mail mmmulherespt@gmail.com. Το κείμενο έχει ως εξής:

(ατομική υπογραφή) όνομα, ιδιότητα, χώρα, τρόπος επικοινωνίας
(συλλογική υπογραφή) όνομα οργάνωσης, χώρα, τρόπος επικοινωνίας

Φεμινιστική Διαμαρτυρία Κατά της Λιτότητας

Προς
τις πολίτισσες και τους πολίτες
τις εθνικές Βουλές
τις κυβερνήσεις των χωρών της Ευρωπαϊκής Ένωσης
το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο
την Ευρωπαϊκή Επιτροπή
τον ΟΗΕ Γυναικών, Όργανο των Ηνωμένων Εθνών για την Ισότητα των Φύλων και την Αυτονόμηση των Γυναικών

Σ΄ αυτούς τους σκοτεινούς καιρούς λιτότητας, καταγγέλλουμε τις νεοφιλελεύθερες «απαντήσεις» που επιδεινώνουν την ευάλωτη θέση των γυναικών στην αγορά εργασίας και στην κοινωνία. Τα μέτρα αυτά θα έχουν ως συνέπεια για πολλούς ανθρώπους και ειδικά για τις γυναίκες την αύξηση της ανεργίας και της διάρκειάς της, αβεβαιότητα στην εργασία, ανισότητα μισθών ανάμεσα στους άντρες και τις γυναίκες, διαφοροποίηση όσον αφορά το φύλο σε συντάξεις και επιδόματα. Με αυτά τα δεδομένα η έκταση και οι συνέπειες της φτώχειας θα γίνουν ακόμα πιο ολέθριες.

Διαμαρτυρόμαστε ενάντια στη μείωση των δημόσιων επενδύσεων, όπως για παράδειγμα τις περικοπές κονδυλίων στον τομέα της εκπαίδευσης και της σεξουαλικής και αναπαραγωγικής υγείας, ενάντια στη διάλυση των υπηρεσιών και των υποδομών υποστήριξης σε παιδιά και σε ηλικιωμένους, ενάντια στην εμπορευματοποίηση της πρόσβασης στην κατοικία. Δεν υποτιμούμε τις συνέπειες που έχουν και θα έχουν τα μέτρα αυτά στη ζωή των γυναικών.

Επισημαίνουμε ότι τα μέτρα λιτότητας επιδεινώνουν την ευάλωτη θέση των γυναικών όσον αφορά την έμφυλη βία, κυρίως γιατί θέτουν σε κίνδυνο την οικονομική τους αυτονομία.

Διαμαρτυρόμαστε ενάντια στην όξυνση των ανισοτήτων και ενάντια στην επίθεση που δέχονται τα εργασιακά δικαιώματα, όπως και τα κεκτημένα δικαιώματα στον τομέα της μητρότητας και της πατρότητας.

Καταγγέλλουμε την παραμέληση, ακόμα και την αδιαφορία, στις μέρες της κρίσης, απέναντι σε προβλήματα σχετικά με την ιδιαίτερη θέση των γυναικών στην οικογένεια, την εργασία και την κοινωνία.

Υπογραμμίζουμε την επιδείνωση της ανισότητας στη χρήση του χρόνου από άντρες και γυναίκες στην οικογένεια, που δίνει έμφαση στην παραδοσιακή προσκόλληση των γυναικών στη σφαίρα της αναπαραγωγής και αποχή των ανδρών από υλική και συναισθηματική ευθύνη ως προς το σπίτι, τα παιδιά, τους ηλικιωμένους, την οικογένεια.

Καταγγέλλουμε τη νεοσυντηρητική σκέψη της λιτότητας που προσπαθεί να επιβάλει αξίες που υποστηρίζουν την «επιστροφή των γυναικών στο σπίτι», όπως και κοινωνικές πολιτικές για την οικογένεια που προωθούν την υποταγή των ατομικών ελευθεριών σε ένα μοναδικό οικογενειακό πρότυπο.

Διαμαρτυρόμαστε ενάντια στη διπλή αντιμετώπιση των γυναικών: από τη μία πλευρά οι γυναίκες ως αποφασιστικοί παράγοντες για την οικογενειακή οικονομία και από την άλλη ο αποκλεισμός τους από την κριτική δημόσια συζήτηση πάνω στην κρίση, κυρίως στα μέσα επικοινωνίας, και την αναζήτηση εναλλακτικών τρόπων αντιμετώπισής της.
Υπογραμμίζουμε μια παραμερισμένη διάσταση της κρίσης στο υποκειμενικό επίπεδο, την πρόκληση αισθημάτων ανασφάλειας, φόβου για το μέλλον, κατάθλιψης, απομόνωσης και ρήξης των κοινωνικών δεσμών.

Επισημαίνουμε το κλίμα φόβου, ανασφάλειας και απελπισίας που προκύπτει και που δε συνεισφέρει καθόλου στην έξοδο από αυτήν την κρίση.

Επισημαίνουμε το μύθο, την ηγεμονική, συγκαταβατική και ηττοπαθή αφήγηση που παρουσιάζει τις αγορές χρήματος ως «ουδέτερες» κι «αθώες» αρχές, αποβλέποντας στη δικαιολόγηση των παρουσών πολιτικών λιτότητας που βασίζονται σε μια ιδεολογία ανταγωνιστικότητας, μεγιστοποίησης και συγκέντρωσης κέρδους, απορρίπτοντας οποιαδήποτε κοινωνική ευθύνη.

Διαμαρτυρόμαστε ενάντια στις κυρίαρχες ιδέες σχετικά με την οικονομία και την εργασία που αποκλείουν την εργασία των γυναικών από τη σφαίρα του παραγωγικού, αν δεν ασκείται σε παραδοσιακούς χώρους, όπως εργοστάσια, γραφεία κτλ.

Καταγγέλλουμε τη διπλή, κάποιες φορές τριπλή διάκριση που υφίστανται οι τρανσέξουαλ γυναίκες, οι μετανάστριες, οι λεσβίες, οι γυναίκες με αναπηρίες, γυναίκες που ακόμη στερούνται βασικά δικαιώματα του πολίτη και που δέχονται άμεση επίθεση από αυτές τις πολιτικές ύφεσης.

Διαμαρτυρόμαστε ενάντια στο ότι εκατομμύρια άνθρωποι στερούνται τον έλεγχο της ίδιας τους της διαβίωσης.


ΥΠΟΣΤΗΡΙΖΟΥΜΕ

- Την οργάνωση των πολιτών ώστε να εξετάσουν τα δημόσια χρέη και τα προγράμματα λιτότητας συμπεριλαμβάνοντας ανάλυση της επίδρασής τους στη ζωή των γυναικών.
- Εναλλακτικές πολιτικές στην επιβεβλημένη λιτότητα -πολιτικές κοινωνικής δικαιοσύνης, πολιτικές δημιουργίας επαγγελμάτων, πολιτικές κατά των διακρίσεων, αλλά κυρίως πολιτικές χειραφέτησης, που εγγυώνται τα κοινωνικά και εργασιακά δικαιώματα, καθώς και οδούς οικονομικής και κοινωνικής ανάπτυξης.
- Την ανάπτυξη, σε πολιτικό και κοινωνικό επίπεδο, μια κουλτούρας αξιοπρέπειας στην εργασία και δικαιωμάτων σε όλες τις σφαίρες της ζωής.
- Τη συμπερίληψη της διάστασης της ισότητας των φύλων σε όλες τις πολιτικές.
- Την υποστήριξη στην ανάπτυξη εναλλακτικών οικονομιών που βάζουν στο κέντρο της οικονομικής και εδαφικής οργάνωσης τη λελογισμένη ανάπτυξη της ανθρώπινης ζωής, το περιβάλλον και τη συλλογική ευημερία.

ΔΕΣΜΕΥΟΜΑΣΤΕ

- Να ενθαρρύνουμε τη συμμετοχή των γυναικών σε κινήματα κοινωνικής αμφισβήτησης, ενάντια σε μια απάνθρωπη πολιτική, και να τους δώσουμε δημοσιότητα.
- Να συμβάλλουμε στη δημιουργία μηχανισμών εκπροσώπησης των κινημάτων των πολιτών, κυρίως γυναικών, για κριτική, ηθική και δημοκρατική εξέταση των πολιτικών και οικονομικών επιλογών που θέτουν τις ζωές μας σε κίνδυνο.
- Να διατυπώσουμε κριτικές προσεγγίσεις, ανεξάρτητες από τις ισχύουσες, που να προβάλλουν τη στενή σχέση ανάμεσα στη λειτουργία των αγορών και της δημοκρατίας.
- Να αναλάβουμε δράση σε κοινωνικά δίκτυα, φεμινιστικά και άλλα, για να πετύχουμε δημοσιότητα πληροφόρηση και συνεργασίες σχετικά με τα προβλήματα και τους αγώνες των γυναικών.
- Να ενδυναμώσουμε το φεμινισμό ως ενεργή διαδικασία, ως χώρο κριτικής και στρατηγικής για την αλλαγή, σε συνεργασία με άλλα κοινωνικά κινήματα.

AUSTERITY WORSENS WOMEN’S VULNERABILITY ON THE LABOR MARKET AND SOCIALLY

Activists and social movements denounce the aggravation of women’s vulnerability on the labor market and socially, caused by neoliberal austerity measures

On this International Women’s day (March 8th), multiple activists, groups and social movements have united to denounce the extent to which, in this dark period of austerity, neo-liberal “answers” are aggravating women’s social and labor market vulnerability.

Their document raises an alert as to the fact that the consequence of these measures is a rise in the number of unemployed people and the duration of their unemployment, in job insecurity, in the unequal pay of men and women, and in gender differentiation in terms of pensions and retirement, thereby heightening the scope and impacts of poverty.

In addition, this feminist protest argues that the decrease in public investments, including, for example, the confirmed budget cuts in the fields of education and sexual and reproductive health, the dismantling of support services and equipment for children and the elderly, as well as the commodification of access to housing, have and will continue to have repercussions on the lives of women, which must not be underestimated. Women’s increased vulnerability to gender-based violence, in addition to the attack on labor rights and hard-won maternity and paternity rights, are also key concerns.

As we see it, the situation is worsening as a result of the cultural relegation of women to the reproductive domain, of the affirmation of a current of thought that seeks to impose values based on the “return of women to the home,” of supposedly “family-oriented” and “aid-based” policies, and of the exclusion of women from critical public debates and the pursuit of alternative solutions.

Consequently, this feminist anti-austerity protest, which has now been publicly unveiled, is advocating for policy alternatives to austerity: social justice policies, policies that stimulate job creation, policies that are not discriminatory but rather emancipatory, and that will guarantee social and labor rights, as well as avenues for economic and social development. Another demand is the establishment of citizens’ audits of public debt and austerity plans, including an analysis of their effects on the lives of women.

This initiative was launched by the Portuguese Coordinating Body of the World March of Women and by the Portuguese feminist association, Union of Women for Alternatives and Responses (UMAR), in order to gather individual and group subscriptions from Portugal and the rest of Europe. 127 individual subscriptions from16 countries and 61 group subscriptions from 18 countries have already been collected to date (see attached lists). Adherence to this political document can be done by sending an e-mail with the following information to mmmulherespt@gmail.com: Individual subscriptions: full name, country and preferred method of contact; Group subscriptions: organization name, country and preferred method of contactmailto:mmmulherespt@gmail.com.

Feminist Anti-austerity Protest

To:
Citizens
National Parliaments
Governments of EU countries
European Parliament
European Commission
United Nations Women’s Agency for Gender Equality and Women’s Empowerment

In these dark times of austerity, we denounce the neo-liberal "answers" that worsen women's labor and social vulnerability. With these measures, for many people, particularly for women, there will be a rise in unemployment and its duration, job insecurity, wage inequality between men and women, the gender differentiation in terms of reforms and pensions . Given this, the scale and impact of poverty will be even more overwhelming.

We protest against cuts in public investment, for example the budget cuts in education, in sexual and reproductive health services, the dismantling of equipment and care services for children and elderly people , the commodification of access to housing. We do not underestimate the effects these measures have and will have on women's lives.

We hereby state that austerity measures, in particular those that jeopardize the economic empowerment of women and autonomy increase their vulnerability to gender violence.

We protest against the worsening of inequality and the attack on labor rights, as well as the rights gained with the experience of motherhood and fatherhood.

We denounce that problems that are specific to women’s situation at work, family or social level may be considered secondary or even completely deleted in times of crisis.

We call your attention to a worsening of inequality in time use of men and women in the family, emphasizing the cultural attachment of women to the sphere of reproduction and the detachment of men from care and responsibility in material and emotional issues, in the tasks concerning house, children, the elderly and the family.

We denounce the neo-conservative thought of austerity, seeking to impose values based on the "return of women to their home", and welfare policies of the family and of assistance that promote the submission of individual rights to a single family model.

We protest against the binary discourse on women: on one hand women as the decisive agents in household saving, on the other hand the exclusion of women from public critical discussion about the crisis, particularly in terms of the media, and the search for alternative forms of facing it.

We call attention to a neglected dimension of the effects of the crisis on subjectivities, generating feelings of insecurity, fear for the future, depression, isolation and breaking of social links.

We alert people to the atmosphere of fear, insecurity and despair that prevails and does not give any contribution to end this crisis.

We warn to the myths and hegemonic, complacent and self-defeating narratives that address the financial markets as "neutral" and "innocent" instances and tend to legitimate the current austerity policies which are based on a competition, maximization and centralization of profit ideology, rejecting any social responsibilities.

We protest against the dominant conceptualizations about economy and labor that exclude women from the sphere of productive work, which is not put into practice in the “traditional” spaces of work, such as factories, offices, etc.

We denounce the double, sometimes triple discrimination of which transgender women are victims, as well as migrant women, lesbians, women with disabilities and women whom basic citizenship rights are still denied and who are directly affected by these recessive policies.

We protest against the lack of control of millions of people over their own subsistence.

WE DEFEND
► The constitution of citizens to audit public debt and austerity plans, and these include an analysis of its impact on women's lives.
► Alternative policies to imposed austerity - social justice policies, policies to stimulate employment, non-discriminatory policies, emancipation, that ensure social and labor rights and new ways to economic and social development.
► Development, both at political and public level, of a culture to dignify work with rights in all spheres of life.
► Inclusion of the gender equality dimension in all policies.
►Support to the development of economic alternatives that put the sustainable development of human life, environment and collective wellbeing in the center of the economic and territorial organization.

WE COMMIT TO
► Provide visibility and contribute to women's participation in social protest movements against a dehumanizing and inhumane policy.
► Contribute to the creation of mechanisms of representation of movement of citizens, namely women, to critical, moral and democratic scrutiny of political and financial choices that are putting our lives at risk.
► Subscribe critical perspectives that are contrary to the dominant narratives, establishing a close relationship between the functioning of markets and democracy.
► Acting on social networks, feminist or others, in the process of dissemination, information and cooperation about the problems of women as well as women's struggles.
► Reinforcement of feminism as an active process in the critical and strategic field for change, in connection with other social movements.

PROTESTA FEMINISTA: LA AUSTERIDAD AGRAVA LA VULNERABILIDAD LABORAL Y SOCIAL DE LAS MUJERES

Activistas y movimientos sociales denuncian que las medidas neo-liberales y de austeridad agravan la vulnerabilidad laboral y social de las mujeres

A propósito del Día Internacional de la Mujer (8 de Marzo), un conjunto de activistas, grupos y movimientos sociales denuncian como, en estos tiempos sombríos de austeridad, las “respuestas” neo-liberales están agravando la vulnerabilidad laboral y social de las mujeres.

El documento alerta ante el hecho de que estas medidas tienen como consecuencia el aumento del desempleo y de su duración, de la precariedad laboral, de la desigualdad salarial entre hombres y mujeres, de la diferenciación de género a nivel de las jubilaciones y de otras pensiones, ampliando la dimensión e impactos de la pobreza. Se argumenta también que los cortes en el gasto público como, por ejemplo, en el área de la educación, de la salud sexual y reproductiva, de los servicios y equipamientos de apoyo a niños y ancianos y la mercantilización del acceso a la vivienda, tienen y tendrán efectos en la vida de las mujeres que no pueden ser subestimados. El aumento de su vulnerabilidad ante la violencia de género; el ataque a los derechos laborales y a los derechos conquistados en la vivencia de la maternidad y de la paternidad son otras preocupaciones señaladas.

La situación tiende a ser agravada por la secundarización de los problemas inherentes a la singularidad de la situación de las mujeres a nivel laboral, familiar y social; por asociar culturalmente las mujeres a la esfera de la reproducción; por la afirmación de un pensamiento neo-conservador y de austeridad que pretende imponer valores basados en el “regreso de las mujeres al hogar”; por políticas “familiaristas” y asistencialistas; por la exclusión de las mujeres de la discusión pública crítica sobre la crisis y la búsqueda de formas alternativas de encararla. La protesta alerta, así mismo, que el clima de miedo, de inseguridad y de desespero; el aislamiento y la ruptura de las sociabilidades; así como las narrativas hegemónicas que tratan los mercados financieros como instancias “neutras” e “inocentes”, tienden a la legitimación de las actuales políticas de austeridad y en nada contribuyen para la discusión pública crítica sobre la crisis, para la búsqueda de formas alternativas de afrontarla ni para salir de ella.

La protesta feminista anti-austeridad, que es ahora divulgada públicamente, defiende políticas alternativas – políticas de justicia social, políticas de estímulo al empleo, políticas no discriminatorias, por el contrario emancipatorias, que garanticen derechos sociales y laborales y caminos de desarrollo económico y social y, sobre todo, la constitución de auditorías ciudadanas para las deudas públicas y para los planes de austeridad y que éstas incluyan un análisis de sus reflejos sobre la vida de las mujeres.

La iniciativa fue lanzada para la recogida de subscripciones por la Marcha Mundial de las Mujeres-Portugal y por UMAR- União de Mulheres Alternativa e Resposta (Portugal) el pasado día 1 de Marzo - integrada también en la Campana Europea de la Marcha Mundial de las Mujeres contando ya con 127 subscripciones individuales de 16 países y 61 subscripciones colectivas de 18 países. La subscripción de la protesta podrá ser hecha a través del envío, para el e-mail mmmulherespt@gmail.com - con los siguientes datos: (Individuos): Nombre, ocupación, país, forma de contacto preferencial; (Organizaciones) Nombre de la entidad, país, forma de contacto preferencial.

Protesta Feminista Anti Austeridad

A las Ciudadanas y a los Ciudadanos
A los Parlamentos Nacionales
A los Gobiernos de los países de la Unión Europea
Al Parlamento Europeo
A la Comisión Europea
A la ONU-Mujeres, Entidad de la ONU para la Igualdad de Género y el Empoderamiento de la Mujer

En estos tiempos sombríos de austeridad, denunciamos las “respuestas” neo-liberales que agravan la vulnerabilidad laboral y social de las mujeres. Estas medidas resultaran, para muchas personas, y en particular para las mujeres, en el aumento del desempleo y de su duración, de la precariedad laboral, de la desigualdad salarial entre hombres y mujeres, de la diferenciación de género en las jubilaciones y en otras pensiones. Ante esto, la dimensión y los impactos de la pobreza serán aún más avasalladores.

Protestamos contra los recortes en la inversión de dinero público, como, por ejemplo, los cortes presupuestarios en el área de la educación, de los servicios de salud sexual y reproductiva, el desmantelamiento de servicios y equipamientos de apoyo a menores y a personas de la tercera edad, la mercantilización del acceso a la vivienda, y los efectos que estas medidas tienen y tendrán en la vida de las mujeres.

Alertamos que las medidas de austeridad ponen en causa la autonomía económica de las mujeres y aumentan su vulnerabilidad ante la violencia de género.

Protestamos contra el agravamiento de la desigualdad y el ataque a los derechos laborales, así como a los derechos conquistados en la vivencia de la maternidad y la paternidad.

Denunciamos la secundarización, en varios casos el total silenciamiento, en tiempos de crisis, de los problemas inherentes a la singularidad de la situación de las mujeres a nivel laboral, familiar y social.

Alertamos del agravamiento de la desigualdad existente en los usos del tiempo de hombres y de mujeres en la familia, acentuando la identificación cultural de las mujeres con la esfera de la reproducción y desvinculando al hombre de la responsabilización material y afectiva en las cuestiones del cuidado de la casa, de los/as hijos/as, de las personas mayores, de la familia.

Denunciamos el pensamiento neo-conservador y de austeridad que pretende imponer valores basados en el “regreso de las mujeres al hogar”, en las políticas familiaristas y asistencialistas de sumisión de los derechos individuales a un modelo familiar único.

Protestamos contra el discurso dual sobre las mujeres: por un lado las mujeres como agentes decisivos en el ahorro familiar, por otro la exclusión de las mujeres de la discusión pública crítica sobre la crisis, particularmente al nivel de los medios de comunicación, y en la búsqueda de formas alternativas de encararla.

Alertamos para una dimensión olvidada de los efectos de la crisis a nivel de las subjetividades, generando sentimientos de inseguridad, miedo del futuro, depresión, aislamiento y quiebra de las sociabilidades.

Alertamos para el clima de miedo, de inseguridad y de desespero que impera y que en nada contribuye para salir de esta crisis.

Alertamos para los mitos y las narrativas hegemónicas, complacientes y derrotistas, que tratan los mercados financieros como instancias “neutras” e “inocentes” y tendientes a la legitimación de las actuales políticas de austeridad, basadas en una ideología de competencia, maximización y centralización del lucro, rechazando cualquier responsabilidad social.

Protestamos contra las conceptualizaciones dominantes sobre economía y trabajo que excluyen de la esfera de lo productivo el trabajo de las mujeres, no ejercido en los espacios “tradicionales” de trabajo, como la fábrica, la oficina, etc.

Denunciamos la doble, a veces triple discriminación de que son víctimas las mujeres transexuales, las mujeres inmigrantes, las mujeres lesbianas, las mujeres portadoras de discapacidad, mujeres a quien aún son negados derechos básicos de ciudadanía, directamente afectadas por estas políticas recesivas.

Protestamos contra la ausencia de control de millones de personas sobre sus propias condiciones de vida.

DEFENDEMOS
► La constitución de auditorías ciudadanas para las deudas públicas y los planes de austeridad, y que estas incluyan un análisis de sus reflejos sobre la vida de las mujeres.
► Políticas alternativas a la austeridad impuesta – políticas de justicia social, políticas de estímulo al empleo, políticas no discriminatorias, sino emancipadoras, que garanticen derechos sociales y laborales y caminos de desarrollo económico y social.
► Desarrollo, a nivel político y público, de una cultura de dignificación del trabajo con derechos en todas las esferas de la vida.
► Inclusión de la dimensión de la igualdad de género en todas las políticas públicas.
► Apoyo al desarrollo de alternativas económicas que ponen el desarrollo sostenible de la vida humana, el medio ambiente y el bienestar colectivo, en el centro de la organización económica y territorial.

NOS COMPROMETEMOS A

► Dar visibilidad y contribuir para la participación de las mujeres en los movimientos de protesta social frente a una política deshumana y deshumanizante.
► Contribuir para la creación de mecanismos representativos de movimientos de ciudadanos y de ciudadanas, sobre todo de mujeres, para el escrutinio crítico, moral e democrático de las opciones políticas y financieras, controlando nuestras vidas.
► Introducir perspectivas críticas que, contrariando las narrativas dominantes, establezcan una relación estrecha entre el funcionamiento de los mercados y la democracia.
► Dinamizar redes sociales, feministas y otras, en el proceso de divulgación, información y cooperación de la problemática y la lucha de las mujeres.
► Refuerzo de un feminismo de agencia como campo crítico y estratégico para el cambio, en conexión con otros movimientos sociales.

quarta-feira, 7 de março de 2012

Protesto feminista: A austeridade agrava a vulnerabilidade laboral e social das mulheres

Activistas e movimentos sociais denunciam que as medidas neo-liberais e austeritárias agravam a vulnerabilidade laboral e social das mulheres

A propósito do Dia Internacional das Mulheres (8 de Março), um conjunto de activistas, grupos e movimentos sociais denunciam como nestes tempos sombrios de austeridade, as “respostas” neo-liberais estão a agravar a vulnerabilidade laboral e social das mulheres.

O documento alerta para o facto destas medidas terem como consequência o aumento do desemprego e da sua duração, da precariedade laboral, da desigualdade salarial entre homens e mulheres, da diferenciação de género ao nível de reformas e das pensões, ampliando a dimensão e impactos da pobreza. Argumenta-se ainda que os cortes no investimento público como, por exemplo, na área da educação, dos serviços de saúde sexual e reprodutiva, de serviços e equipamentos de apoio a crianças e idosos e a mercantilização do acesso à habitação têm e terão efeitos na vida das mulheres que não podem ser subestimados. O aumento da sua vulnerabilidade à violência de género; o ataque aos direitos laborais, e de direitos laborais conquistados na vivência da maternidade e da paternidade são outras preocupações apontadas.

A situação tende a ser agravada pela colagem cultural das mulheres à esfera da reprodução; pela afirmação de um pensamento que procura impor valores assentes no “regresso das mulheres ao lar”; por políticas “familiaristas” e assistencialistas; pela exclusão das mulheres da discussão pública crítica sobre a crise e na busca de formas alternativas de a encarar.

O protesto feminista anti-austeritário, que é agora divulgado publicamente, defende pois políticas alternativas à austeridade – políticas de justiça social, políticas de estímulo ao emprego, políticas não discriminatórias, antes emancipatórias, que garantam direitos sociais e laborais e caminhos de desenvolvimento económico e social e, nomeadamente, a a constituição de auditorias cidadãs às dívidas públicas e aos planos de austeridade e que estas incluam uma análise dos seus reflexos sobre a vida das mulheres.

A iniciativa foi lançada para recolha de subscrições pela Marcha Mundial de Mulheres- Portugal e pela UMAR-União de Mulheres Alternativa e Resposta (Portugal) - também integrada na Campanha Europeia da Marcha Mundial das Mulheres sobre os impactos da crise na vida das mulheres - no passado dia 1 de Março e conta já com 127 subscrições individuais de 16 países e 61 subscrições colectivas de 18 países. A subscrição do protesto poderá ser feita através do envio, para o email mmmulherespt@gmail.com - com os seguintes dados: (Subscrições individuais): Nome, ocupação, país, forma de contacto preferencial; (Subscrições colectivas) Nome da organização, país, forma de contacto preferencial.

Protesto Feminista Anti Austeritário

Às Cidadãs e aos Cidadãos
Aos Parlamentos Nacionais
Aos Governos dos países da União Europeia
Ao Parlamento Europeu
À Comissão Europeia
À ONU Mulheres, Entidade das Nações Unidas para a Igualdade de Gênero e o
Empoderamento das Mulheres

Nestes tempos sombrios de austeridade, denunciamos as “respostas” neo-liberais que agravam a vulnerabilidade laboral e social das mulheres. Estas medidas terão como consequência, para muitas pessoas e, em particular, para as mulheres, o aumento do desemprego e da sua duração, da precariedade laboral, da desigualdade salarial entre homens e mulheres, da diferenciação de género ao nível de reformas e das pensões. Perante isto, a dimensão e os impactos da pobreza serão ainda mais avassaladores.

Protestamos contra os cortes no investimento público como, por exemplo, os cortes orçamentais na área da educação, dos serviços de saúde sexual e reprodutiva, o esmantelamento de serviços e equipamentos de apoio a crianças e idosos, a mercantilização do acesso à habitação. Não subestimamos os efeitos que estas medidas têm e terão na vida das mulheres.

Alertamos para o facto das medidas austeritárias aumentarem a vulnerabilidade das mulheres à violência de género, nomeadamente por colocarem em causa a sua autonomia económica.

Protestamos contra o agravamento da desigualdade e o ataque aos direitos laborais, assim como aos direitos conquistados na vivência da maternidade e da paternidade.

Denunciamos a secundarização, em vários casos o total apagamento, em tempos de crise, dos problemas inerentes à singularidade da situação das mulheres a nível laboral, familiar e social.

Alertamos para o agravamento da desigualdade nos usos do tempo de homens e de mulheres na família, acentuando a colagem cultural das mulheres à esfera da reprodução, e desvinculando o homem da responsabilização material e afectiva nas questões do cuidado da casa, dos/as filhos/as, das pessoas idosos/as, da família.

Denunciamos o pensamento neo-conservador e austeritário que procura impor valores assentes no “regresso das mulheres ao lar”, as políticas “familiaristas” e assistencialistas de submissão dos direitos individuais a um modelo familiar único.

Protestamos contra o discurso binário sobre as mulheres: por um lado as mulheres como agentes decisivos na poupança familiar, por outro a exclusão das mulheres da discussão pública crítica sobre a crise, particularmente ao nível da comunicação social, e na busca de formas alternativas de a encarar.

Alertamos para uma dimensão esquecida dos efeitos da crise ao nível das subjectividades, gerando sentimentos de insegurança, medo do futuro, depressão, isolamento e quebra das sociabilidades.

Alertamos para o clima de medo, de insegurança e de desespero que impera e que em nada contribui para sairmos desta crise.

Alertamos para os mitos e as narrativas hegemónicas, complacentes e derrotistas, que tratam os mercados financeiros como instâncias “neutras” e “inocentes” e tendentes à legitimação das actuais políticas de austeridade, que têm por base uma ideologia de concorrência, maximização e centralização do lucro, rejeitando quaisquer responsabilidades sociais.

Protestamos contra as ideias dominantes sobre economia e trabalho que excluem da esfera do produtivo o trabalho das mulheres não exercido nos espaços “tradicionais” de trabalho, como a fábrica, o escritório, etc.

Denunciamos a dupla, às vezes, a tripla discriminação, de que são vítimas as mulheres transexuais, as mulheres imigrantes, as mulheres lésbicas, as mulheres portadoras de deficiência, mulheres a quem ainda são negados direitos básicos de cidadania e que são directamente atingidas por estas políticas recessivas.

Protestamos contra a ausência de controlo de milhões de pessoas sobre as suas próprias condições de subsistência.


DEFENDEMOS
► A constituição de auditorias cidadãs às dívidas públicas e aos planos de austeridade e que estas incluam uma análise dos seus reflexos sobre a vida das mulheres.
► Políticas alternativas à austeridade imposta – políticas de justiça social, políticas de estímulo ao emprego, políticas não discriminatórias, antes emancipatórias, que garantam direitos sociais e laborais e caminhos de desenvolvimento económico e social.
► Desenvolvimento, a nível político e público, de uma cultura de dignificação do trabalho com direitos em todas as esferas da vida.
► Inclusão da dimensão da igualdade de género em todas as políticas públicas.
► O apoio ao desenvolvimento de alternativas económicas que coloquem o esenvolvimento sustentável da vida humana, do meio ambiente e do bem estar colectivo no centro da organização económica e territorial.

COMPROMETEMO-NOS A
► Dar visibilidade e contribuir para a participação das mulheres nos movimentos de contestação social face a uma política desumana e desumanizante.
► Contribuir para a criação de mecanismos representativos de movimentos de cidadãos e de cidadãs, nomeadamente de mulheres, para o escrutínio crítico, moral e democrático das opções políticas e financeiras.
► Inscrever perspectivas críticas que, contrariando as narrativas dominantes, estabelecem uma relação estreita entre o funcionamento dos mercados e a democracia.
► Dinamizar redes sociais, feministas e outras, no processo de divulgação, informação e cooperação da problemática e luta das mulheres.
► Reforçar um feminismo de agência como campo crítico e estratégico para a mudança, em ligação com outros movimentos sociais.

SUBSCRIÇÕES

Protesto feminista anti-austeritário
SUSBSCRIÇÕES
(07/03/2012)

COLECTIVAS/COLLECTIF/COLECTIVE A.S.T.I. - Association de solidarité avec tous les immigrés (France) ADAVAS - Asociacion de Ayuda a Victimas de Agresiones Sexuales y Violencia Domestica (España) AFEMEK - Association des femmes des medias du (République Démocratique du Congo) AFRICANDO (Gran Canaria, España) ALUDROFE - Association de Lutte pour la Promotion et la Protection des Droits de la Femme et de l'Enfant (République Démocratique du Congo) Antalya Centre de Conseil et de Solidarite de Femmes (Turkey) Asociación Contra la Violencia Machista LMD (Alicante España) Associação Clube Safo (Portugal) Associação Comunidária (Portugal) ADVAS, Association de défense des Victimes d'Agressions sexuelles (France) CADTM, Committee for the abolition of Third world debt (Global Network) Católicas por el Derecho a Decidir (España) Centre Evolutif Lilith association lesbienne féministe (France) Conselho Municipal dos direitos da Mulher de Lins (Brasil) Coordination de la Marche Mondiale des Femmes 26.07 (France) Demos Kvindegruppe /Demos Women's group / Grupo Mujeres –Demos (Danmark) Dones d'Esquerres de les Illes Balears (España) Dones x Dones (España) FASTI, Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs-euses Immigré-e-s (France) Feministes Indignades (España) Grupo de Trabajo de la Auditoría de la Deuda 15M Barcelona (España) IRIS Equality Watch (Türkiye) La Lune - Association de femmes homosexuelles à Strasbourg (France) La Secretaría Mujer PCE - Partido Comunista de España (España) les Alternatifs (France) Maison des Femmes de Montreuil (France) Maison des Femmes Paris (France) Marcha Mondiale des Femmes Cameroun (Cameroun) Marcha Mundial das Mulheres Galiza (Galiza- Espanha) Marche Mondiale des Femmes – Suisse (Suisse) Marche Mondiale des Femmes-France (France) Marcia Mondiale delle Donne- Italia (Italia) Marxa Mundial de les Dones de Catalunya (Catalunya) MARXA Munial de Dones València (España) Mauvais Françoise (France) Mujeres y Punto Asociacion Civil (México) Observatório da Mulher (Brasil) ONG UFELCI (Côte d’Ivoire) Panteras Rosa - Frente de combate à LesBiGayTransfobia (Portugal) Parti de Gauche - Commission féminisme (France) Parti de Gauche France (France) Patas Arriba (España) Precários Inflexíveis (Portugal) Quadernos Rouxos - Quaderni Viola (Italia) República das Marias do Loureiro (Portugal) Réseau Féministe "Ruptures" (France) SARILAYA (Philippines) Section française de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté - WILPF/LIMPAL (France) Secularism Is A Women's Issue (Global network) SERES, Portugal (Portugal) Si les femmes comptaient (France) Soldepaz. Pachakuti (Colombia) Solidariedade Imigrante (Portugal) Solidarité Femmes (França) SOS Sexisme (France) SOS-Racismo (Portugal) Syndicat Français Spuce-CFDT du Secteur Financier Semi-Public de la Région Parisienne (France) Ucan Supurge/Flying Broom (Türkiye) UMAR-Açores, Associação para a Igualdade e Direitos das Mulheres (Açores, Portugal) Victory Women of Vision (United State/England) ZEROSE – Association (France)

INDIVIDUAIS/INDIVIDUEL/INDIVIDUAL/INDIVIDUALES Adriana Lopera Enfermeira (Portugal) Albertina Pena Professora (Portugal) Almerinda Bento Professora aposentada (Portugal) Ana Benavente Docente (Portugal) Ana Cristina Mateus Figueiredo Estudante (Portugal) Ana Heredia Plaza Desempleada (España) Ana Isabel da Trindade Cansado Mestranda em Relações Internacionais (Portugal) Ana Paula Maio Médica (Portugal) Anita Freudiger Enseignante retraitée (France) Anne Marie Alary Enseignante (France) Annie Chassing Artisanat d'art (France) Artemisa Maria dos Santos Coimbra Professora (Portugal) Beatriz Tato Salgado Técnico II-Unidade de Contratación e documentación (Galiza, Espanha) Benedikte Pryneid Hansen Leder/ Chair person (Norge) Bernadette Montmasson (France) Bouchra Tounzi Militante associative (Maroc) Bouclier Chantal Enseignante d'anglais pour adultes (France) Brigitte Ducloz (France) Brigitte Lehaque Psychologue (France) Carla Gisele Batista Estudante de Mestrado (Brasil) Carla Tereza Silva Costa Estudante (Brasil) Carmen Sánchez-Contador Escudero (España) Carolina Naranjo Alemán (España) Cassilda Pascoal Estudante (Portugal) Catarina Moreira Socióloga (Portugal) Christiane Rondi Sociologue CNRS retraitée (France) Christine Plazanet (France) Claire Desaint Consultante en égalité professionnelle (France) Clara Carbunar Etudiante précaire (France) Clarisse Canha Reformada/ Activista feminista (Portugal, Açores) Claude Michel Chanteuse (France) Colette Besson (France) Concepcio Calafat Marí Bibliotecaria (España) Danièle Miglos (France) Eduarda Ferreira (Portugal) Elif Dumanlı (Türkiye) Elisa Clara Enfermeira de SMO (Portugal) Elisabeth Vitiello Documentaliste (France) Eugénie Kuffler, Musicienne (France) Eva Pedrochi Secrétaire régionale et porte-parole d’Europe Ecologie-Les Verts de Franche-Comté (France) F.Berard Militante sans- papiers Valence Drôme (France) Fernando André Rosa Sociólogo(Portugal) France Loirat (France) Gabriela Mota Vieira Enfermeira (Portugal) Gérardin Sigrid (France) Gina Coordinatrice - Planning Familial de la Région Centre (France) Gisèle Noublanche Retraitée, membre de la LIFP (France) Helena Pinto Animadora Social (Portugal) Helena Romão Musicóloga (Portugal) Helena Santos Psicóloga Social/Investigadora (Portugal) Heloísa Perista Socióloga (Portugal) Horiya Mekrelouf (France) Hortensia Hernández Defensora Derechos de las Mujeres (España) Huberte Gautreau Retraitée et Vice-Présidente de la Coalition pour l’Équité Salariale (Canada) Hugo Evangelista Técnico de projectos (Portugal) Inês dos Santos Pereira Almas Rodrigues Trabalhadora-estudante/ mestranda (Portugal) Iolanda Toshie Ide Professora universitária aposentada da UNESP (Brasil) Isabel Justino Consultora (Portugal) Isabelle dos Reis Trabalhadora em movimento social (France/Moçambique) Isabelle Girau Enseignante-chercheuse (France) Jacqueline Heinen Professeure émérite de sociologie (France) Joana Manuel Actriz/Cantora (Portugal) Jorge Domingos Dias Andrade Professor (Portugal) José Soeiro Sociólogo (Portugal) Judite Marieta Canha Fernandes Gestora de Informação (Portugal) Karin Gomes Antropóloga (Cabo Verde) Kasereka Kakule Kastro, Charge de la documentation et Communicatio (République Démocratique du Congo) Leen Vandamme Syndicaliste et MMF (Belgique) Leïla Saliere Syndicaliste et conseillère à l'emploi (France) Lesage Elisabeth, Retraitée (France) Lídia Fernandes Desempregada/Psicóloga e Socióloga (Portugal) Luisa Sequeira Rego Jornalista (Portugal) Lupe Ces Rioboo Mestra (España) Magali Elequet (France) Magda Alves Socióloga (Portugal) Manuela Góis Professora Aposentada (Portugal) Manuela Tavares Professora aposentada (Portugal) Margaret Mayans Dickinson Pensionista (España) Margarita Roig Novell Jubilada (España) Marguerite Rollinde Chercheure et militante associative (France) Maria Antónia Lopes Historiadora/Professora Universitária (Portugal) Maria Helena Augusto das Neves Gorjão Professora universitária (Portugal) Maria Joana Almeida Psicóloga (Portugal) Maria José de Matos Docente de História (Portugal) Maria Magdala Porto Lopes de Gusmão Administração de Empresas (Portugal) Maria Olímpia Pinto Antropóloga (Portugal) Marie Ange Salou Asistante sociale-justice (França) Marie Christine Calle (France) Marie-Agnès Nataf (France) Maria-Josep Cascant Sempere Consultora desenvolvimento (España) Marie-laure Brival (France) Marieme Helie Lucas Sociologue (Algérie/France) Marije Nederveen Sociologist (Nederland) Marlène Tuininga (France) Martine Dutoit Directrice d'association (France) Martine Toulotte Retraitée (France) Meyta Guada Etudiante en art/musicienne (France) Moïra Sauvage Journaliste (France) Monika Claverie Militante au Planning Familial (France) Nadia Raquel Serrao Cantanhede Psicologa (Portugal) Nélson Alves Ramalho Assistente Social (Portugal) Nicole Nourigat Retraitée (France) Nicole Pradel Membre du PS France (France) Nuno Filipe Moreira dos Santos Carneiro (Portugal) Nyemba Godlive Journaliste reporter (République Démocratique du Congo) Pagona Kiakou Retired Gym Teacher (Greece) Paula Coelho Professora e tradutora (Portugal) Patricia Cavallera Potiere decoratrice, militante (France) Paula Gil Precária (Portugal) Paula Gillot Demandeuse d'emploi (France) Paula Sequeiros Investigadora (Portugal) Payen Frédérique Conseillère à l'emploi (France) Pénélope Paicheler (France) Rebeca Torada Máñez Mediadora/ Gestión alternativa de conflictos (España) Rebeha Chougui Demandeur d’emploi (França) Rosa Torada Máñez Licenciada en Filología Románica e coordinadora Festival de Cin (España) Saleha Athar (Paquistão) Sandra Mestre da Cunha Socióloga/Investigadora (Portugal) Sandra Patricia Moreno Cadena Agricultora ecológica (España) Sandra Pimentel Aguiar Administrativa UMAR Açores (Portugal, Açores) Stella Montebello Enseignante spécialisée retraitée (France) Susana Boletas Bolseira de Doutoramento em Antropologia (Portugal) Sylvie Duverger Journaliste/ chercheuse indépendante (France) Tânia Oliveira Gestora - 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